Mon voisin me rend dingue!

Il y a des conflits en miniature qui semblent sans importance.

Les problèmes de voisinage font partie de ces petites querelles qui amusent tout le monde, sauf… les principaux intéressés. Pour ceux qui se retrouvent au centre, l’affaire prend souvent des proportions étonnantes. Certains ne pensent plus qu’à cela, se rendent malade et dépensent en frais de justice des sommes considérables. Temps Présent a recueilli les témoignages d’une dizaine de personnes plongées dans un étrange enfer quotidien.

Il y a Michelle, une jeune femme qui semble avoir hérité d’une fenêtre magique. Une fenêtre qui fait plus de bruit que la rue. Elle vit dans un immeuble locatif en bordure d’une avenue à grand trafic, mais dès qu’elle rentre chez elle, son voisin du dessus lui crie de fermer sa fenêtre: le vacarme le gêne. Ensuite, il y a Monsieur Popovic, qui se dit victime d’un canapé infernal. Toutes les nuits et plusieurs fois par jour, sa voisine du dessus déménage son canapé, de la chambre à coucher au salon. Il n’en dort plus.

Et puis, il y a Marie, qui a peur du locataire de l’appartement du dessous. Le conflit, qui existe depuis de longues années, a pris de l’ampleur, et Marie essaye d’obtenir l’aide de la Justice. Elle a déposé plainte à plusieurs reprises. Il y a aussi Sonja et Marcel, qui vivent dans une villa mitoyenne et qui se sont brouillés avec les propriétaires de la maison d’à côté. Pour un problème de droit de passage, les voisins sont allés en justice et ont gagné.

Le résultat de l’affaire est très étonnant : pour rentrer chez eux en voiture, Sonja et Marcel, ainsi que leurs voisins, doivent slalomer entre des chaînes et des bacs à fleurs… Enfin, il y a Régine, Marlyse , Elsbeth et Claudine, copropriétaires dans un lotissement de petits bâtiments sur trois niveaux. Toutes quatre se plaignent de la même personne. Ici, en effet, le conflit ne se joue pas entre deux personnes ou entre deux ménages, il oppose une certaine dame à une petite collectivité.

Mais ces voisins détestés sont-ils aussi terribles qu’on le dit ? Et si chacune de ces histoires n’était qu’un malentendu ? Qu’en dit la Justice ? Que découvrent les médiateurs ? Au fil du reportage, on en arrive à comprendre comment des petites nuisances et des petits désaccords finissent par pourrir la vie de gens au demeurant parfaitement normaux.

Générique

Un reportage de Jacques De Charrière et Catherine Gerber
Image : Hughes Firmann Son : Lancelot Champendal Montage : Brigitte Duc

 

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